Het perron van Surister
Het Perron van Luik, toegekend aan de ban van Jalhay werd in 1465 opgetrokken. Het werd vernietigd in 1789 en gerestaureerd in 1992.Het is een exacte replica van het voormalige perron en op dezelfde plaats herbouwd.
Perron de Surister
En 1456, Louis de Bourbon, neveu du Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, venait de monter sur le trône épiscopal de Liège. Les Liégeois n’aimaient pas ce prince avare et orgueilleux –le premier « bribeu » (mendiant) de l’évêché – auquel ils prêtaient l’intention de vouloir s’emparer du pays pour en faire une principauté gouvernée par un prince laïc au lieu d’un évêque, ce qui aurait amené la ruine de leurs libertés au profit du pouvoir absolu. C’est dans ce contexte que les magistrats de la cité, ralliés à la population, vinrent, par un décret public, offrir aux Franchimontois le droit de bourgeoisie et planter chez eux le perron considéré comme le symbole des libertés liégeoises. C’est à Sart, croit-on, que fut planté ce premier perron mais il est évident que chaque ban du marquisat eut le sien. Par la suite, à la fin du 16e siècle, l’administration urbaine put se passer de ce monument mais, à Surister, il continuera de servir de lieu d’affichage et de proclamation jusqu’à la révolution française.
En 1789, le peuple en révolte contre la noblesse et le clergé, détruit tous les monuments, qui symbolisent à ses yeux l’oppression et la tyrannie; parmi ceux-ci, se trouvent les perrons. Martelé à Theux, détruits ailleurs, celui de Surister sera restauré à l’identique en 1992. Une stèle de la « route des droits de l’homme » a été installée non loin de là en 1992, pour former avec le perron un ensemble évoquant libertés et droits si chèrement acquis par ceux qui nous ont précédés. Dans nos contrées ardennaises, rien ne se perd.