Eglise Saint Hubert – de kerk Saint Hubert

Deze kerk van neogotische stijl werd opgetrokken uit baksteen. Het was aanvankelijk slechts een kleine kapel, gelegen op de plek waar ooit een oud kasteel stond, vernield tijdens de Franse revolutie. Het werd opgedragen aan St. Hubert. In 1880, werd het vergroot en verfraaid dankzij vrijgevigheid van jagers

Cet édifice de style néo-gothique en briques (1886-1888) a été construit à la place d’un ancien château, appartenant aux Groulard, détruit à la révolution française. En 1880, elle fut agrandie et embellie grâce à la générosité des chasseurs.

LA CHAPELLE DE SURISTER 

Pour rappel, depuis la fusion des paroisses, il n’y a plus qu’une seule église mère, c’est celle de Sart. Toutes les autres (Jalhay, Surister, Tiège,  Nivezé et Solwaster sont officiellement revenues au rang de chapelles. C’est par commodité qu’on les dénomme toujours « églises ».

 La Chapelle de Surister fut bâtie sur l’emplacement du château détruit en 1789 comme tous les emblèmes du pouvoir (Perrons, Moulins) avec les pierres de la démolition. Ainsi, à Surister, la révolution fit du château seigneurial une chapelle que les habitants réclamaient depuis longtemps comme le prouve un acte du 26 juillet 1777 qui nous dit que deux notables de Surister, Charles Tourment, échevin, et Jacques Closset désirent mettre en vente au plus offrant les revenus de diverses prairies au profit de la future construction.

De cette époque, il reste une potale dans le mur extérieur datée « 1789 » et une statue de la vierge qui se trouve dans l’église.

La chapelle fut dédiée à St Hubert et devint paroissiale le 16 mai 1845.

L’histoire raconte que des chasseurs, vexés de voir une si pauvre église dédiée à leur Saint Protecteur entreprirent la construction d’un nouveau bâtiment en 1886 – 1888 sous la direction de l’architecte liégeois Edmond Jamar, en style néo-gothique, d’après les plans établis en 1886 par l’architecte anversois Verhaegen.

La plupart des ornements datent de cette époque (dont un magnifique ostensoir-soleil de Friedriesch Toussaint d’Eupen portant sous son pied les noms de tous les paroissiens donateurs). Les vitraux du chœur (vers 1890) sont de Oidtmann, de Linnich et représentent la Nativité, le Calvaire, la Résurrection et la Pentecôte. L’atelier Oidtmann existe toujours.

Le buffet à ailerons ornés de têtes d’Angelots contenant les grandes orgues est classé. Il est en chêne et date du XVIIIe.

En 1755, le curé de Jalhay avait obtenu une parcelle de la vraie Croix pour laquelle il fit faire un reliquaire en forme de croix de Malte, en cuivre repoussé, qui se trouve dans l’inventaire de cette chapelle.

Bibliographie :

Feller – Toponymie de Jalhay chez Vaillant-Carmanne 1936

Bolly – Répertoire du mobilier des sanctuaires de Belgique Prov. de Liège Canton de Verviers 2

             Institut Royal du Patrimoine Artistique 1980

Renier – Histoire du Ban de Jalhay